Friday, August 15, 2008

Une machine à goûter le vin

Version avant édition d'un article rédigé pour l'Agence Science Presse

Pour bien goûter, rien ne vaut une langue… électronique… C’est du moins l’opinion de Cecilia Jiménez-Jorquera, qui a conçu une machine capable de détecter un cépage et d’identifier un millésime. L’appareil est fait d’une série de senseurs contre lesquels s’écoulent du vin ou du jus de raisin. Faits de polymères et de verre, ces senseurs mesurent simultanément la concentration de 10 ions et métaux dans un liquide en plus de son pH.

Cette « langue électronique » transmet ces informations à un ordinateur qui calcule l’empreinte chimique du vin. La machine peut aussi servir à analyser la provenance des raisins dans un jus. Dans le cas du vin, le système identifie non seulement le ou les cépages qui le composent, mais aussi son année de fabrication.

Le prototype renferme de grandes promesses pour l’industrie vinicole. Prévoir la qualité d’un vin est non seulement un art, mais aussi une science complexe. Un batterie de tests est utilisée pour mesurer les caractéristiques des raisins et de leur jus pour élaborer un vin de qualité. Avec une langue électronique, tout est mesuré en quelques minutes, par un appareil qui tient dans le creux de la main.

De plus, la capacité de l’appareil à identifier l’année de confection du vin permettra de déjouer les faussaires, de plus en plus présents dans le monde des vins de renom. Déjà, les chercheurs se promettent d’améliorer leur système en y ajoutant de nouveaux senseurs qui détecteront des molécules organique précises; les acides malique ou gluconique par exemple.

La génétique résout une énigme africaine

Version avant édition d'un article pour l'Agence Science Presse

Des généticiens se sont fait détectives pour lever le voile sur une tranche du passé de l’Afrique. En suivant la trace de deux gènes, des chercheurs de l’université Stanford ont trouvé les preuves d’une migration qui a porté avec elle dans le sud de l’Afrique les techniques de l’agriculture.

Les généticiens ont suivi chez des populations africaines les marqueurs particuliers de deux gènes du chromosome Y. Celui-ci est un candidat idéal pour observer les traces des événements du passé : présent seulement chez les hommes, il n’échange pas ses gènes avec d’autres chromosomes. Leur expérience a porté fruit lorsqu’ils virent apparaître sur une carte de la fréquence de ces marqueurs le chemin de cet ancien peuple.

En unissant leurs découvertes avec celles d’archéologues et de linguistes, il peuvent tracer l’origine de l’agriculture dans cette région à une migration remontant à 2000 ans. Un peuple de l’est de l’Afrique parlant un dialecte typique du sud du Nil, affirment les chercheurs, s’est déplacé à cette époque vers le sud, apportant avec lui l’agriculture et la domestication du bétail.

La diffusion de l’agriculture et de la domestication des animaux du Proche-Orient vers l’Europe pendant le néolithique est très étudié, mais son équivalent africain restait mystérieux. Des fouilles archéologiques avaient démontré que le sud de l’Afrique connaissait l’agriculture avant la dernière grande migration connue : celle des Bantus il y a 1500 ans. La provenance de ces connaissances dans cette région restait un mystère…. Les peuples de l’époque avaient-ils simplement enseignés leurs techniques à leurs voisins du sud ou bien y avait-il eu une migration antérieure, encore inconnue? Il aura fallu unir la génétique à l’archéologie pour trancher le débat…

Wednesday, August 13, 2008

Boys Will Be Boys...

Is it science? technology? engineering? ... OK, maybe not, but the guy does wear a labcoat and lab glasses!

http://www.willitblend.com/

La pilule ou la parole : lutte en psychiatrie

Version originale d'une capsule soumise à l'Agence Science Presse

Ce n’est pas une surprise : en psychiatrie, de plus en plus de médicaments sont prescris. Toutefois, une nouvelle étude américaine indique que cette hausse de popularité se fait aux dépends de la psychothérapie. La part de psychiatres unissant une thérapie orale à la médication diminue et ceux prescrivant seulement ces derniers sont plus nombreux. Si l’amélioration des médicaments psychotropes et la formation de psychiatres avec de nouvelles mentalités explique cette hausse, la situation découle aussi de considérations financières. Aux États-Unis, un psychiatre est payé plus cher pour 3 visites de 15 minutes pour prescrire un médicament que pour 45 minutes de psychothérapie. Ramin Mojtabai, auteur de l’étude, met en garde les psychiatres futurs; leur profession doit garder l’équilibre entre la médication et la psychothérapie.

Sunday, August 10, 2008

Art and Science : getting along like peanut butter and jelly

Leonardo Da Vinci and Vesalius – among many others – are there to show that the union of science and art is not a new. Art is about the way we perceive the world and science as revolutionnize that perception. It can be expected then that they would work hand in hand in the modern world. Sciart is a fusion of science AND art, not in a NASA-style “artist rendering”, but in a symbiosis where science become the medium as well as the object of the artist. The internet has great examples of this; here his a few.

Julian Voss Andrea, an ex-physician and one of the best sciartist, website :
http://www.julianvossandreae.com/

Bioglyph : bioluminescent art at Montana State University
http://www.erc.montana.edu/Bioglyphs/default.htm

DNA 11’s personnalizzed genetic art :
http://www.dna11.com/

A collection of science tattoos assembled by Carl Zimmer :
http://blogs.discovermagazine.com/loom/science-tattoo-emporium/

Polarize tape art :
http://www.austine.com/

Jacques Deshaies proteins and DNA paintings :
http://www.jacquesdeshaies.com/bienvenue/index2.html

Brush with Science of Julie Newdoll
http://www.brushwithscience.com/fall2003/Commissions/RecentlyPubCommissions.html