Tuesday, October 21, 2008

Ces lendemains de veille que l'on regrette

Capsule rédigée pour l'Agence Science Presse

Une nouvelle qui réconfortera peut-être les “victimes” de lendemains de veille : la science se penche sur la question! Une équipe de l'université de Bristol a étudié la croyance qui veut que l'alcool diminue nos critères de beauté. La rumeur s'est vue cette fois confirmée. Non seulement un verre de trop “améliore” l'opinion sur les charmes d'une personne du sexe opposé, mais de plus, cet effet se prolonge jusqu'à 24 heures après une beuverie... uniquement chez les hommes. Les chercheurs avancent comme explication que du point de vue de l'évolution il est moins risqué pour les hommes que pour les femmes de revoir leurs critères de sélection à plus long terme.

Mauvais mari jusque dans les gènes

Capsule rédigée pour l'Agence Science Presse

Non seulement pouvez-vous hériter du visage de votre père, mais une découverte en génétique indique que vous pourriez aussi hériter de son mariage. Une équipe internationale de généticiens a pour la première fois associé un gène aux relations de couple. D'après leurs observations, les hommes porteurs d'une modification de ce gène présentent plus de difficultés de couple. Celui-ci, contrôlant dans le cerveau la distribution d'une molécule, la vasopressine, pourrait influencer de façon générale les relations interpersonnelles. En effet, il avait déjà été associé à des cas d'autisme lors d'une étude précédente. Une influenc similaire du gène de la vasopressine avait attiré l'attention chez les campagnols : une population polygame des petits mammifère étaient porteuses d'une gène modifié par rappor aux campagnols fidèles à un seul partenaire.

Wednesday, October 1, 2008

Le véritable « robot culinaire »

Capsule pré-éditée rédigée pour l'Agence Science Presse

Paisiblement, vous vous réveillez à l’odeur du café et des œufs au bacon préparés à la cuisine par votre robot domestique. « Ce genre de robot est impossible aujourd’hui » affirment la plupart des spécialistes? Pas avec la solution originale de l’équipe munichoise de Michael Beetz. Ils proposent de transformer la cuisine entière en un système informatique. Chaque armoire, chaque pot, chaque ingrédient, est équipé d’un émetteur radio que détecte un ordinateur central, le cerveau de la cuisine. Celui-ci place son inventaire dans une carte 3D virtuelle de la cuisine. En communication constante avec l’ordinateur, évolue dans la cuisine le robot lui-même, avec ses bras préhensibles, ses senseurs infrarouges pour la navigation et sa radio pour communiquer avec l’ordinateur. Reste maintenant pour les cybernéticiens à rendre leur robot assez précis pour être un bon marmiton…

Un réfrigérateur à cristaux liquides

Capsule pré-éditée rédigée pour l'Agence Science Presse

Pour construire des réfrigérateurs « pollution zéro », des chercheurs de l’université d’État de Pennsylvanie proposent une solution radicale : remplacer les gaz réfrigérants par un bloc de polymère. Normalement, un réfrigérateur utilise un gaz (fréon ou HFC) qui absorbe la chaleur lorsqu’il est compressé puis relâché. L’équipe cherche à recréer cet effet avec des cristaux liquides, un type de polymères. Lorsqu’on y fait passer un courant électrique, ils peuvent absorber la chaleur. L’électricité, oriente les molécules de cristal liquide comme de petits aimants, puis les laisse se relâcher. Dans le processus, ceux-ci absorbent la chaleur de ce qui les entoure. On peut ainsi imaginer un réfrigérateur sans gaz, ni danger pour la couche d’ozone. Si le matériel existe en laboratoire, reste maintenant à en tirer parti dans un appareil réel…

Organique : pourquoi des prix plus élevés?

Version pré-éditée d'un article rédigé pour l'Agence Science Presse
Le débat sur les avantages des aliments organiques refait surface! Des chercheurs de l’Université de Copenhague ont récemment démontré que des aliments organiques secs ne comportent pas plus de nutriments que ceux cultivés en présence de fertilisants et de pesticides.

Selon Susanne Bügel et son équipe, plutôt que la méthode de culture, ce sont l’ensoleillement, les précipitations et le sol qui influencent le plus la quantité de nutriments dans ces aliments. Les chercheurs ont aussi observée que même leur assimilation par les animaux n’est pas supérieure à celle des aliments « traditionnels ».

Organique et traditionnel arrivent donc nez à nez sur l’aspect nutritif; pourtant, les premiers sont vendus plus cher dans les étals. Les chercheurs ne manquent pas de souligner que plusieurs consommateurs acceptent ces prix croyant que ces aliments sont meilleurs pour la santé.

« Les gens associent “organique” avec “meilleur pour la santé” », confirme la diététicienne Nathalie Jobin, directrice des affaires scientifiques pour le site Extenso, un portail d’information consacré à l’actualité scientifique en nutrition. Elle propose que cette perception pourrait provenir du fait que les commerces leur réservent souvent une section à part.

Cependant, le marketing n’est pas la seule cause des prix plus élevés attachés à l’étiquette organique : « ce type de culture comportent des risques qui se reflèteront sur leur prix », souligne Nathalie Jobin. En effet, l’ariculture organique est plus sensible aux caprices de la nature et produit souvent de moins bons rendements.

Le choix des consommateurs pour les produits d’appellation organique n’est pas seulement motivé par un souci de santé personnelle, souligne de plus la nutritionniste. Les aliments organiques sont souvent vus comme meilleurs pour l’environnement. Le hic : les produits organiques peuvent aussi être suremballés ou provenir de l’étranger, produisant ainsi des déchets et des émissions de gaz à effet de serre.

Comme la valeur nutritive des aliments varie énormément selon l’année, les conditions de production et la provenance des aliments, il sera ardu de clarifier les bénéfices et les défauts de l’agriculture organique. D’ici là, pour prendre soin de sa santé, conseille Nathalie Jobin, « il est plus important de s’assurer de consommer des portions suffisantes de fruits et de légumes chaque jour, peu importe leur mode de culture ».